Savoir-être, savoir-faire… il faudra peut-être choisir …

Savoir-être, savoir-faire… il faudra peut-être choisir …

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Suite des interviews informelles de Maria-Françoise Meynier, fondatrice et dirigeante de France Meynier Recrutement, autour de détecter UN SAVOIR-ETRE ou rechercher UN SAVOIR-FAIRE ?

 

Avoir sa propre vision des choses, faire preuve d’initiative, communiquer de manière directe, ouverte et informelle, collaborer en mêlant intelligemment les différences en termes de culture, de pratique des affaires et de style de management. Fréquemment, une vision internationale est un facteur essentiel à la réussite d’un projet. Tout comme un esprit d’entreprise, un sens des responsabilités, un dynamisme à toute épreuve, font la différence.
… mais il faut associer cela aux autres compétences, celles du savoir-faire

 

Que cherchez-vous au juste lors de vos recrutements ?
Il s’agit en fait de découvrir des personnalités. Au fil des années, je m’aperçois que les profils répondant à nos attentes, sont très souvent des personnes dotées d’un esprit ouvert, d’une bonne culture générale, sachant communiquer auprès d’une typologie diverse d’interlocuteurs et sans a priori

 

Votre récente étude porte sur quel thème ?
Sur la qualité principale souhaitée par les entreprises à l’embauche de leurs collaborateurs et celle souhaitée par les candidats, chez leurs employeurs

 

Quel type de qualité précisément ? Technique…? Pouvez-vous préciser ?
Non, les seules compétences techniques ne suffisent plus ; il y a une réelle nécessité d’améliorer le savoir-être au-delà des savoirs et des savoir-faire ; c’est le fameux ‘’soft skills ‘’.
Donc j’ai orienté cette exploration en dehors de toutes expertises d’une part et de toutes compétences et prérequis liés à une fonction d’autre part

 

Auprès de quels publics, avez-vous mené votre étude ?
J’ai pour cela consulté mes deux clients.
Les entreprises de tailles et d’activités diverses, ainsi que les candidats aux profils différents (Certaines personnes ont pu répondre en qualité de collaborateur et d’employeur)

 

Quel a été le résultat de cette enquête ?
S’agissant des entreprises, voici les qualités récurrentes exprimées : l’adaptabilité et la capacité d’intégration. Puis la curiosité, l’engagement, l’envie, l’esprit d’équipe et le bon esprit, la proactivité et la force d’initiative. Et enfin l’humilité, l’empathie, la loyauté, la fiabilité professionnelle et comportementale, l’audace, le leadership et la créativité, la faculté d’analyser, de se projeter et de comprendre à quoi sert son travail, l’aptitude à communiquer, l’écoute, la conviction, la bonne humeur et le courage
Concernant les candidats, la plupart évoque : transparence, méritocratie, engagement, ouverture d’esprit, coopération, intelligence. Ensuite, honnêteté, reconnaissance, confiance, organisation, évolution. Aussi la faculté à communiquer, anticiper. Et finalement la quête d’autonomie, de respect et de rigueur

 

Pourquoi avoir réalisé cette enquête ?
J’ai voulu avoir une vision des attentes de chacun des intéressés

 

Dans quel but ?
D’abord par sollicitude et pour comprendre au mieux la volonté du ‘’Client’’, permettant possiblement de déceler des compromis. Car si le savoir-être prend une place prépondérante et notamment dans le choix d’une personne et de façon bien légitime, l’entreprise demeure aussi toujours exigeante quant au savoir-faire et de manière bien légitime également … Alors…

 

… Et alors quoi ?
Et bien cela fera l’objet d’une nouvelle étude.
Découvrir des accommodements entre la personne candidate au poste et l’employeur.
Réussir réciproquement la mise en place de concessions.
Car face à la réalité d’un marché en tension, il est nécessaire de prendre la mesure et de trouver des solutions.